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Invitation au Japon ...

Les premiers habitants de l’archipel nippon arrivèrent sans doute au cours de la Préhistoire, du Nord et du Sud-Est du continent asiatique, de Sibérie et de Chine, et formèrent différentes unités tribales qui développèrent très vite une civilisation et un système féodal. Les annales chinoises et les chroniques légendaires situent la fondation de l’empire du JAPON vers l’an 660 avant J.-C. avec l’accession au trône de Jimmu, descendant selon la foi shinto de la déesse du soleil Amaterasu.

Dès le Vème siècle, un clan supplante les autres pour former un puissant royaume : le clan Yamato. La cour du Yamato domine la région de NARA et unifie la nation par les conquêtes et les jeux d’alliances. A cette époque, le JAPON commence à s’ouvrir aux mondes chinois et coréen. C’est d’ailleurs par le biais de la Corée que le JAPON aura accès au bouddhisme qui deviendra la religion officielle dès le VIIème siècle.

Durant la période Asuka, le prince Shotoku prend l’initiative des réformes destinées à moderniser le pays. L’administration centralisée du pays se fait désormais selon le modèle chinois et une élite sinisée se forme. Des contacts plus approfondis sont noués avec la Chine sous la dynastie Tang et le JAPON devient le point d’arrivée de la « Route de la Soie ».

Mais peu à peu, les empereurs perdent leur puissance et deviennent des dirigeants symboliques, alors que le véritable pouvoir se concentre entre les mains des nobles de la cour, régents et shogun. Ces derniers, des dictateurs militaires, dirigent le pays de façon presque continue de 1192 à 1867. A la même époque, le système féodal ne cesse de se développer, jusqu’à devenir plus puissant que ne l’avait jamais été l’administration impériale. Les clans seigneuriaux avec à leur tête les samourai, de plus en plus autonomes, s’organisent en véritables états et se lancent dans des guerres de conquête. On dénombre ainsi plusieurs périodes successives : Kamakura (1185-1333) qui voit l’apparition de la secte bouddhiste zen, Muromachi (1333-1576) à la fin de laquelle le missionnaire jésuite Saint François-Xavier introduit le christianisme dans le pays, et Momoyama (1576-1600).

 


Durant la période d’Edo aux XVIème et XVIIème siècles, des commerçants venus du Portugal, d’Espagne, des Pays-Bas et d’Angleterre débarquent au JAPON. Le shogunat japonais les suspecte d’être les prémisses d’une conquête militaire par les forces européennes et rompt toutes les relations avec l’étranger, excepté avec les marchands chinois et hollandais. Cet isolement dure 200 ans, jusqu’à ce que le Commodore Perry force le pays à s’ouvrir aux Etats-Unis avec les accords de Kanagawa en 1854.

En quelques années, les contacts avec l’Occident transforment profondément la société japonaise. Le shogunat est contraint de démissionner et l’empereur revient au pouvoir : l’empereur Meiji va lancer très rapidement le pays sur la voie de la modernisation. C’est la restauration Meiji de 1868 avec l’abolition du système féodal et des privilèges de la caste des samourai. Un nouveau système de gouvernement et des réformes économiques, sociales et militaires érigent le JAPON en une puissance mondiale. Cette évolution donne naissance à une forte ambition qui aboutit à la guerre contre la Chine en 1895 et pousse à la rupture avec la Russie en 1905.

Le début du XXème siècle voit le JAPON tomber dans une folie croissante de l’expansionnisme militaire. Il se range dans le camp des Alliés lors de la Première Guerre mondiale, mais l’ambition japonaise de contrôler le Sud-Est asiatique demeure entière. Le pays devient une dictature militaire pendant l’entre-deux-guerres. La guerre sino-japonaise et une série de victoires étendent le territoire en Asie et dans l’océan Pacifique. En septembre 1940, l’empire conclut une alliance tripartite avec l’Allemagne hitlérienne et l’Italie de Mussolini. Avec l’attaque surprise de Pearl Harbour en 1941, le JAPON s’engage dans la Seconde Guerre mondiale. Mais son expansion est rapidement stoppée et le largage des deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki signe sa reddition.

Vaincu en 1945, le JAPON s’est reconstruit en l’espace de trente ans et a retrouvé le rôle qui était le sien avant la guerre, celui d’« atelier de l’Asie » … mais aujourd’hui contesté par les nouveaux dragons que sont Singapour, Taiwan, la Corée du Sud et Hong Kong. Le « miracle japonais » a propulsé le JAPON au rang de troisième puissance économique et industrielle mondiale.

Le JAPON nous livre une foule d’images contradictoires et paradoxales : bonze zen ratissant son jardin de pierre et lutteurs sumo prêts à bondir, métro bondé et solitude du mont Fuji, manga visionnaires et estampes d’une harmonie parfaite, aux couleurs chaudes et profondes, lames de sabre polies des samourai et visage poudré des geisha à l’ombre des cerisiers en fleurs, sanctuaires shinto et buildings ultramodernes … Partagé entre une technologie de pointe, un modernisme avant-gardiste et des traditions séculaires religieusement respectées, le JAPON est un pays unique au monde. Lui seul a su intégrer harmonieusement et sans contradictions ces valeurs apparemment disparates. Pour l’âme japonaise, seule la recherche de la perfection en toute chose est importante. Les jardins, les estampes, la cuisine, tout reflète cette passion de la beauté, de l’équilibre et de la douceur.
Ce voyage vous permettra de découvrir un pays qui, s’il est présent partout et à chaque instant de notre vie, reste pour beaucoup une grande énigme …