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Invitation en Equateur ...
Les premières traces de peuplement remontent à environ 20 000 ans lorsque les premiers nomades venus d’Asie ont franchi le détroit de Béring pour se propager sur tout le continent américain. C’est en EQUATEUR que sont retrouvées les traces de la culture la plus ancienne de toute l'Amérique, la civilisation Valdivia. Les premières formes de société organisées et d’Etats amérindiens apparaissent vers 500 ans après J.-C. pour rester en place jusqu’au VIIIème siècle. Les Incas intègrent tous ces peuples sous leur domination à partir du XVème siècle, avec leur organisation sociale très développée et leur expansionnisme très marqué.
Les conquistadores espagnols arrivent sous le commandement de Francisco Pizarro en 1532, apportant avec eux des maladies jusqu’alors inconnues, causant ainsi la mort de milliers d’Incas. L’affaiblissement du pouvoir inca permet aux Espagnols la conquête du nouveau royaume de Quito qui le placent sous l’autorité de la vice-royauté du Pérou, imposant Lima comme capitale.
Les idées d’autonomie commencent à se répandre et des mouvements contestataires se produisent au début du XIXème siècle. La première tentative de libération nationale a lieu en 1809. Douze ans de combat ont été nécessaires au Général Antonio José de Sucre et à Simón Bolívar pour remporter une victoire décisive le 24 mai 1822 et ainsi obtenir la capitulation de l’Espagne. La région devient alors partie intégrante de la République de Grande Colombie avec le Venezuela, le Panama et la Colombie.
En 1830, le pays obtient son indépendance sous le nom de REPUBLIQUE DE L’EQUATEUR. Mais la politique intérieure du pays est mouvementée : de 1830 à 1948, le pays connaît plus de 62 gouvernements successifs de type présidentiel, militaire ou dictatorial. La politique extérieure est marquée par un conflit frontalier avec le Pérou qui avait envahi l’EQUATEUR au Sud de la région amazonienne. La guerre qui s’ensuit se solde par un traité qui attribue au Pérou la moitié du territoire équatorien et presque la totalité de sa forêt amazonienne. Ce conflit ne cesse de se raviver et des tensions frontalières persistent toujours.
Les années 1970 voient l’apogée de l’exploitation des gisements pétroliers équatoriens qui amène dans son sillage devises étrangères, fonds d’investissement dont le pays avait grandement besoin, mais aussi corruption, inflation et accroissement des inégalités sociales. L’EQUATEUR voit se succéder plusieurs présidents intérimaires et connaît une situation économique de plus en plus difficile, provoquant ainsi le mécontentement d’une grande partie de la population. Au cours de la dernière décennie, aucun président élu n’a réussi à terminer son mandat. Tous ont été chassés par des révoltes populaires.
Le 15 janvier 2007, Rafaël Correa devient le nouveau président du pays. Il veut changer l’héritage de ses prédécesseurs et met l’accent sur la nécessité de mener des réformes de grande envergure et d’en finir avec la culture de la corruption, qui non seulement règne dans les institutions de l’Etat, mais aussi dans les grandes entreprises. En réaffirmant son intention de mettre à profit son mandat de quatre ans pour orienter l’EQUATEUR vers le socialisme, il a ainsi rejoint le clan des dirigeants sud-américains hostiles à Washington, tels le Vénézuélien Hugo Chavez et le Bolivien Evo Morales.

 


Niché sur la Cordillère des Andes, le plus petit pays d’Amérique Latine dévoile une variété presque infinie de paysages étourdissants et un patrimoine culturel et naturel important : plateaux andins, forêts humides, étendues désertiques et majestueux volcans couronnés de neige, lacs glaciaires et forêts de mangroves … Quito, la capitale, l’une des plus belles villes d’Amérique Latine, Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1978 … l'Archipel des Galápagos où se concentre une prolifique population d’espèces animales et végétales uniques en leur genre, classé Réserve de Biosphère et au Patrimoine Mondial par l’UNESCO … la Côte Pacifique baignée par des eaux cristallines, la Cordillère des Andes et la mystérieuse Amazonie … De la Sierra à la Côte, la diversité se reflète aussi dans sa population forgée par les nombreuses cultures indiennes et par la domination espagnole dont la société et l’architecture demeurent empreints. Imaginez tout cela réuni dans un seul pays : l’EQUATEUR …

De la célèbre Panaméricaine traçant la route des volcans andins aux marchés colorés au pied des sommets de la cordillère, en passant par le site inca d’Ingapirca, les superbes villes baroques et le monde amazonien, vous aurez une vision complète de ce magnifique pays situé entre Pacifique et Amazonie.

 

Les îles GALAPAGOS
Ce sont des îles d’origine volcanique qui ont émergé à partir du plateau basaltique depuis 4 millions d’années. Elles se sont constituées à partir de volcans surgis du fond de l’océan.
Il n’existe pas aux GALAPAGOS de restes archéologiques de civilisations anciennes. On suppose donc que les îles n’ont pas été colonisées par l’homme dans les temps anciens. Perdues au milieu de l’océan, la probabilité d’un accostage est très faible.
C’est en 1535 que Fray Thomas de Berlanga, envoyé en mission par le roi Charles Quint, découvre officiellement l’archipel. Les marins accostent mais ne s’y établissent pas. A partir de 1570, les îles commencent à être indiquées sur les cartes maritimes sous le nom de « Insulae de los Galopegoes ». Jusqu’à la fin du XVIIème siècle, elles vont servir de réservoir naturel d’eau et de nourriture pour les bateaux de passage : boucaniers, baleiniers et pirates embarqueront les tortues géantes comme source de nourriture vivante. Malheureusement, la chasse à la baleine et aux otaries se développe et certaines espèces sont totalement exterminées.
En 1807, un premier colonisateur s’installe sur Isla Floreana, Patrick Watkins. Il établit un comptoir de commerce pour les bateaux de passage. Irlandais d’origine, il cultive des patates et du tabac qui sont la base de son commerce. En 1832, le colonel Ignacio Hernandez prend possession de l’archipel qui devient propriété de l’EQUATEUR. Toutes les îles sont nommées avec les noms espagnols que nous connaissons aujourd’hui.
Le plus célèbre touriste des îles est sans nul doute Charles Darwin qui explore l’archipel en 1835. Etonné par la faune endémique, il étudie plus particulièrement les différentes espèces de pinson qui s’y trouvent. Ses études lui permettront à son retour, d’élaborer sa théorie de l’évolution des espèces à partir du processus de sélection naturelle qu’il a observé.

La colonisation des îles va s’accélérer. Dès 1934, des lois sur la protection de l’archipel sont promulguées et une partie des îles est transformée en parc national. La diversité n’est pas pour autant sauvée car durant la seconde guerre mondiale, l’île de Baltra héberge une base américaine. Des soldats s’entraînent au tir sur des iguanes terrestres : certaines espèces sont exterminées !
En 1959, l’ensemble de l’archipel est déclaré Parc National et la fondation Charles Darwin est créée à Bruxelles. Cette fondation a pour objectif de chercher des fonds pour la sauvegarde de la biodiversité des Galápagos. La station Darwin y est construite pour protéger et étudier la faune et la flore des îles.
1968 voit la création du service du Parc National des Galápagos qui donne des limites aux zones touristiques afin de canaliser les visiteurs et d’enrayer toute contamination venue de l’extérieur (graines, animaux, …). Pour les mêmes raisons, le gouvernement équatorien délimite en 1986 une réserve marine de 40 miles marins autour des îles. En 1978, les Galápagos sont le premier site inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, patrimoine maintenant en péril.

 

 

Attention, dans tous les parcs nationaux et lors de votre séjour en Amazonie et aux îles Galápagos, « Take only photographs and leave only footprints ». Vous devrez veiller à respecter la nature et suivre à la lettre les règles strictes qui régissent les parcs (interdiction de ramasser des plantes et des fleurs, de nourrir les animaux et de laisser traîner des déchets).